Bure : les grilles de l’Andra sont tombées !
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Un film de Nicolas Drolc
Que s'est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l'année 1972 ? Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s'adressant à la foule. 40 ans plus tard ce film dépoussière cette page méconnue de l'histoire des luttes sociales. Avec le témoignage de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé et défendu ces révoltes : Les mutins de la prison de Nancy, un ancien maton de la prison de Toul, le ténor du barreau Maître Henri Leclerc, le sociologue et co-fondateur du Groupe Information Prison Daniel Defert, et l'ancien détenu, écrivain et militant anarchiste Serge Livrozet.
Depuis six mois une répression inédite s’abat sur le mouvement des Gilets jaunes. À travers les témoignages de blessés, spécialistes et militants, le documentaire inédit de StreetPress décrypte les dérives du maintien de l’ordre.
Nous avons rencontré un camarade à son retour de l’occupation de l’université polytechnique de Hong Kong. Il livre en six chapitres son témoignage sur le répertoire d’action, les modes d'organisation, l’appareil théorique des émeutiers et des occupants, l’agencement problématique entre l’agenda militant et l’agenda électoral de la fin de l’année 2019. Ces quelques chapitres n’épuisent pas le sujet d’une analyse de classe serrée des problématiques de la révolte hongkongaise mais sont conçus comme un transfert de savoirs pratiques mis à la disposition des camarades en lutte du monde entier.
Bure : les grilles de l’Andra sont tombées !
“Ce 18 février une manifestation de 600 personnes a quitté Bure dans une ambiance joyeuse, en direction du Bois Lejuc occupé, menacé d’expulsion et de destruction. Après un repas servi dans la forêt, le cortège est reparti dans l’après-midi en direction du Laboratoire de l’ANDRA. Là une foule de plusieurs centaines de personnes a entouré l’un des bâtiments, l’écothèque et fait tomber ses grilles sous une pluie de grenades lacrymogènes et de désencerclement.
Le bastion, fortifié par des barbelés et une armada de gendarmes mobiles, a été ébrêché : après la réoccupation du Bois Lejuc et la chute d’un km de mur encerclant la forêt, au cours de l’été 2016, la poubelle nucléaire subit un nouveau revers.
L’espoir d’un avenir autre que nucléaire pour la Meuse paraît à nouveau accessible.”