Garde à vue
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Nous avons rencontré un camarade à son retour de l’occupation de l’université polytechnique de Hong Kong. Il livre en six chapitres son témoignage sur le répertoire d’action, les modes d'organisation, l’appareil théorique des émeutiers et des occupants, l’agencement problématique entre l’agenda militant et l’agenda électoral de la fin de l’année 2019. Ces quelques chapitres n’épuisent pas le sujet d’une analyse de classe serrée des problématiques de la révolte hongkongaise mais sont conçus comme un transfert de savoirs pratiques mis à la disposition des camarades en lutte du monde entier.
"La dialectique peut-elle casser des briques est un film se rattachant au mouvement situationniste initié entre autres par Guy Debord. Il s'agit du détournement d'un film de kung-fu chinois (唐手跆拳道, 1972) dans lequel des pratiquants de taekwondo coréens s'opposent à des oppresseurs japonais. Le détournement cinématographique est une pratique visant à récupérer un film déjà réalisé et commercialisé en changeant le discours des personnages (post-doublage). Le dialogue original est remplacé par un autre dialogue, généralement à portée humoristique.
Le scénario détourné relate comment des prolétaires tentent de venir à bout de bureaucrates violents et corrompus grâce à la dialectique et à la subjectivité radicale. La violence est finalement choisie du fait de l'incapacité des bureaucrates à suivre un argument logique.
Le dialogue contient de nombreuses allusions à des révolutionnaires anticapitalistes (Marx, Bakounine, Wilhelm Reich), et évoque au passage des thèmes contemporains : conflits syndicaux, égalité des sexes, mai 68, gauche française et les situationnistes eux-mêmes."
Extrait de la page Wikipedia du film.
Fiction historique inspirée de la vie de Karl Marx et commémorant les 200 ans de sa naissance. Commandée par le parti communiste chinois.
Garde à vue
Emilie Rolquin est étudiante en école d’animation. Le 8 décembre 2018, elle fait partie des 974 personnes placées en garde à vue à Paris à l’occasion de l’acte 4 des Gilets jaunes. Ces 24 heures de privation de liberté, les cellules sales, sa rencontre avec la police, c’est tout cela qu’elle raconte admirablement dans ce petit film d’animation.
Réalisateur•ice | Émilie Rolquin |
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