Catatumbo : Hijas e hijos del trueno
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Cette enquête-video a été réalisé par ACTA au sortir du confinement de Mai à Aoùt 2020. Comme nous l'avait souligné le Rapport de l'Observatoire de l'état d'urgence sanitaire, le confinement s'est traduit dans les quartiers populaires par une intensification brutale des violences policières. La criminalisation des jeunes motards et le parchoquage, deux pratiques classiques de la police qui ont souvent ensanglanté les quartiers populaires de l'affaire Laramy et Moushin à Villers-le-Bel aux récents meurtre d'Ibrahima Bah dit Ibo se sont, elles aussi, intensifiés : Sabri mort à Argenteuil, des blessés graves à Villeneuve et Noisiel... Le traitement médiatique dominant à propos des « rodeos » qui accompagne généralement ces violences policières éclipse l’émergence depuis des années d'un sport, le cross bitume et d'une culture urbaine, la Bike life, en criminalisant les victimes de parchocage. Il masque également le fait que cette pratique policière, au même titre que la clef d’étrangement mise en lumière ces dernières années par les affaires de Lamine Dieng et Adama Traore, constitue une des forme récurrente de mise à mort des jeunes hommes noir ou arabes dans le cadre de l'écrasement raciste et sécuritaire des quartiers populaire et des frange des classe populaire issues de l'immigration postcoloniale.
Cette enquête-video donne la parole à de jeunes motards et à des comités qui réclament justice et vérité pour les morts en deux roues tués par la police dans les quartiers populaires.
La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l'auteur voit dans la forme particulière de l'« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience qu'on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l'après-guerre. La Société du spectacle décortique les processus d'individuation dans la société post-industrielle alors naissante. Il y est décrit l'évolution de la pratique de « séparation » comme dispositif économique capitaliste. Comment depuis l'introduction des chaines de montages où le travailleur est séparé de ce qu'il produit, la société libérale-marchande depuis les années 1950 produit le sujet/consommateur en tant qu'être séparé de ses véritables désirs par divers industries socio-culturelles (cinéma, télévision etc.) : par exemple comment le stéréotype du jeune branché ou du rebelle deviennent des modèles de comportements à suivre faisant de notre volonté de se montrer à l'autre un pastiche d'une reproduction consommable, interchangeable.
Un film de Nicolas Drolc
Que s'est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l'année 1972 ? Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s'adressant à la foule. 40 ans plus tard ce film dépoussière cette page méconnue de l'histoire des luttes sociales. Avec le témoignage de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé et défendu ces révoltes : Les mutins de la prison de Nancy, un ancien maton de la prison de Toul, le ténor du barreau Maître Henri Leclerc, le sociologue et co-fondateur du Groupe Information Prison Daniel Defert, et l'ancien détenu, écrivain et militant anarchiste Serge Livrozet.
Nous avons rencontré un camarade à son retour de l’occupation de l’université polytechnique de Hong Kong. Il livre en six chapitres son témoignage sur le répertoire d’action, les modes d'organisation, l’appareil théorique des émeutiers et des occupants, l’agencement problématique entre l’agenda militant et l’agenda électoral de la fin de l’année 2019. Ces quelques chapitres n’épuisent pas le sujet d’une analyse de classe serrée des problématiques de la révolte hongkongaise mais sont conçus comme un transfert de savoirs pratiques mis à la disposition des camarades en lutte du monde entier.
Catatumbo : Hijas e hijos del trueno
Dans le Catatumbo, région du nord-est de la Colombie totalement délaissée par l’Etat si ce n’est pour répression, les paysans et paysannes se regroupent et s’organisent. Il est question de production agricole de groupe de femmes, de coca, de luttes sociales et de rap campesino.
Réalisateur•ice | D. Amaya, J. Blandine |
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