Garde à vue
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"La dialectique peut-elle casser des briques est un film se rattachant au mouvement situationniste initié entre autres par Guy Debord. Il s'agit du détournement d'un film de kung-fu chinois (唐手跆拳道, 1972) dans lequel des pratiquants de taekwondo coréens s'opposent à des oppresseurs japonais. Le détournement cinématographique est une pratique visant à récupérer un film déjà réalisé et commercialisé en changeant le discours des personnages (post-doublage). Le dialogue original est remplacé par un autre dialogue, généralement à portée humoristique.
Le scénario détourné relate comment des prolétaires tentent de venir à bout de bureaucrates violents et corrompus grâce à la dialectique et à la subjectivité radicale. La violence est finalement choisie du fait de l'incapacité des bureaucrates à suivre un argument logique.
Le dialogue contient de nombreuses allusions à des révolutionnaires anticapitalistes (Marx, Bakounine, Wilhelm Reich), et évoque au passage des thèmes contemporains : conflits syndicaux, égalité des sexes, mai 68, gauche française et les situationnistes eux-mêmes."
Extrait de la page Wikipedia du film.
L'Effondrement est une série télévisée française inspirée par les thèses de la collapsologie, créée, écrite et réalisée par le collectif Les Parasites : Guillaume Desjardins, Jérémy Bernard et Bastien Ughetto.
Cette enquête-video a été réalisé par ACTA au sortir du confinement de Mai à Aoùt 2020. Comme nous l'avait souligné le Rapport de l'Observatoire de l'état d'urgence sanitaire, le confinement s'est traduit dans les quartiers populaires par une intensification brutale des violences policières. La criminalisation des jeunes motards et le parchoquage, deux pratiques classiques de la police qui ont souvent ensanglanté les quartiers populaires de l'affaire Laramy et Moushin à Villers-le-Bel aux récents meurtre d'Ibrahima Bah dit Ibo se sont, elles aussi, intensifiés : Sabri mort à Argenteuil, des blessés graves à Villeneuve et Noisiel... Le traitement médiatique dominant à propos des « rodeos » qui accompagne généralement ces violences policières éclipse l’émergence depuis des années d'un sport, le cross bitume et d'une culture urbaine, la Bike life, en criminalisant les victimes de parchocage. Il masque également le fait que cette pratique policière, au même titre que la clef d’étrangement mise en lumière ces dernières années par les affaires de Lamine Dieng et Adama Traore, constitue une des forme récurrente de mise à mort des jeunes hommes noir ou arabes dans le cadre de l'écrasement raciste et sécuritaire des quartiers populaire et des frange des classe populaire issues de l'immigration postcoloniale.
Cette enquête-video donne la parole à de jeunes motards et à des comités qui réclament justice et vérité pour les morts en deux roues tués par la police dans les quartiers populaires.
Garde à vue
Emilie Rolquin est étudiante en école d’animation. Le 8 décembre 2018, elle fait partie des 974 personnes placées en garde à vue à Paris à l’occasion de l’acte 4 des Gilets jaunes. Ces 24 heures de privation de liberté, les cellules sales, sa rencontre avec la police, c’est tout cela qu’elle raconte admirablement dans ce petit film d’animation.
Réalisateur•ice | Émilie Rolquin |
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