Sur le passage de quelques manifs à travers une assez courte unité de temps
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La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l'auteur voit dans la forme particulière de l'« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience qu'on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l'après-guerre. La Société du spectacle décortique les processus d'individuation dans la société post-industrielle alors naissante. Il y est décrit l'évolution de la pratique de « séparation » comme dispositif économique capitaliste. Comment depuis l'introduction des chaines de montages où le travailleur est séparé de ce qu'il produit, la société libérale-marchande depuis les années 1950 produit le sujet/consommateur en tant qu'être séparé de ses véritables désirs par divers industries socio-culturelles (cinéma, télévision etc.) : par exemple comment le stéréotype du jeune branché ou du rebelle deviennent des modèles de comportements à suivre faisant de notre volonté de se montrer à l'autre un pastiche d'une reproduction consommable, interchangeable.
"La dialectique peut-elle casser des briques est un film se rattachant au mouvement situationniste initié entre autres par Guy Debord. Il s'agit du détournement d'un film de kung-fu chinois (唐手跆拳道, 1972) dans lequel des pratiquants de taekwondo coréens s'opposent à des oppresseurs japonais. Le détournement cinématographique est une pratique visant à récupérer un film déjà réalisé et commercialisé en changeant le discours des personnages (post-doublage). Le dialogue original est remplacé par un autre dialogue, généralement à portée humoristique.
Le scénario détourné relate comment des prolétaires tentent de venir à bout de bureaucrates violents et corrompus grâce à la dialectique et à la subjectivité radicale. La violence est finalement choisie du fait de l'incapacité des bureaucrates à suivre un argument logique.
Le dialogue contient de nombreuses allusions à des révolutionnaires anticapitalistes (Marx, Bakounine, Wilhelm Reich), et évoque au passage des thèmes contemporains : conflits syndicaux, égalité des sexes, mai 68, gauche française et les situationnistes eux-mêmes."
Extrait de la page Wikipedia du film.
Sur le passage de quelques manifs à travers une assez courte unité de temps
“Le présent est perdu, les règles sont changées”