Nous Sommes Le Vent – La Mer et l’Air, notre vie et notre lutte
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La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l'auteur voit dans la forme particulière de l'« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience qu'on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l'après-guerre. La Société du spectacle décortique les processus d'individuation dans la société post-industrielle alors naissante. Il y est décrit l'évolution de la pratique de « séparation » comme dispositif économique capitaliste. Comment depuis l'introduction des chaines de montages où le travailleur est séparé de ce qu'il produit, la société libérale-marchande depuis les années 1950 produit le sujet/consommateur en tant qu'être séparé de ses véritables désirs par divers industries socio-culturelles (cinéma, télévision etc.) : par exemple comment le stéréotype du jeune branché ou du rebelle deviennent des modèles de comportements à suivre faisant de notre volonté de se montrer à l'autre un pastiche d'une reproduction consommable, interchangeable.
Ce documentaire propose de replonger au coeur des « années 68 » contestataires pour mettre en lumière le rôle de la colère et du désir de vengeance éprouvés par une fraction de la génération post-guerre en France (jeunes hommes et femmes d'origine juive, dont les familles ont été personnellement touchées par le génocide des Juifs), pour éclairer sous ce jour les logiques constitutives de leurs engagements communistes révolutionnaires.
Cette enquête-video a été réalisé par ACTA au sortir du confinement de Mai à Aoùt 2020. Comme nous l'avait souligné le Rapport de l'Observatoire de l'état d'urgence sanitaire, le confinement s'est traduit dans les quartiers populaires par une intensification brutale des violences policières. La criminalisation des jeunes motards et le parchoquage, deux pratiques classiques de la police qui ont souvent ensanglanté les quartiers populaires de l'affaire Laramy et Moushin à Villers-le-Bel aux récents meurtre d'Ibrahima Bah dit Ibo se sont, elles aussi, intensifiés : Sabri mort à Argenteuil, des blessés graves à Villeneuve et Noisiel... Le traitement médiatique dominant à propos des « rodeos » qui accompagne généralement ces violences policières éclipse l’émergence depuis des années d'un sport, le cross bitume et d'une culture urbaine, la Bike life, en criminalisant les victimes de parchocage. Il masque également le fait que cette pratique policière, au même titre que la clef d’étrangement mise en lumière ces dernières années par les affaires de Lamine Dieng et Adama Traore, constitue une des forme récurrente de mise à mort des jeunes hommes noir ou arabes dans le cadre de l'écrasement raciste et sécuritaire des quartiers populaire et des frange des classe populaire issues de l'immigration postcoloniale.
Cette enquête-video donne la parole à de jeunes motards et à des comités qui réclament justice et vérité pour les morts en deux roues tués par la police dans les quartiers populaires.
Nous Sommes Le Vent – La Mer et l’Air, notre vie et notre lutte
“L’isthme de Tehuantepec (état de Oaxaca, Mexique) est une des régions les plus venteuses du monde. Pour cette raison, depuis 1994 se contruisent beaucoup de parcs éoliens, promettant le développement mais en réalité trompant les propriétaires terriens.”